Oui en partie tout est fait mains sauf les matériaux à acheter.
Un éxemple de faits mains les deux pelles liebherr 964 B, fabriquées en série sur un an, même les chaines sont fabriquées mains à une époque ou l'on n'en trouvais pas encore dans le commerce, c'est un véritable travail de fou, des centaines de micro pièces ébauchées sur fraiseuse numériques en barreaux à tronçonner, puis chacune des pièces est travaillée sur touret à meuler aux risques de s'y faire prendre les doigts.
En faits de fait mains c'est parce que mes modèles sont uniques, introuvables dans le commerce, il faut alors tout concevoir.
Quelques éxplications techniques du fonctionnement d'une pelle Hydraulique :
L'appareil principal en est la pompe hydraulique mue par moteurs brushless de préférence, en accouplement direct ou par réducteur au 1/3 ou 1/4, l'huile est alors propulsée à partir du réservoir vers les distributeurs, ceux ci actionnés par servos de 10 grammes dispatchent le fluide vers les vérins à doubles effets, du distributeur le fluide pousse alors les pistons en sortants ou en rentrants de sortes qu'on obtient deux temps moteurs, le fluide revient au distributeurs puis au réservoir.
Quand les distributeurs sont fermés la pression interne monte, et pour ne rien éclater sous la pression on intercale un limiteur de pression et de débit juste après la sortie de la pompe.
Le limiteur est une soupape de décharge commandée et réglable depuis l’extérieur, la surpression du fluide retourne alors au réservoir, c'est ce que l'on appelle un BYpass, il se ferme quand l'appel est fait aux distributeurs.
Mais il faut savoir qu'une pompe ne donne pas une pression mais un débit, la pression est la résultante du débit arrêté par la fermeture des distributeurs.
Si la pression n'est pas contrôlée par un limiteur, les circuits peuvent éclater.
Ce qui importe donc, c'est d'avoir une pompe qui donne suffisamment de débit aux distributeurs et aux vérins.
En faits ce sont les retrains intérieurs des tubulures qui freinent les débits et font augmenter la pression, mais sans débits rien ne peut fonctionner.
Mais l'on ne peut indéfiniment augmenter les diamètres des passages internes sans provoquer des pertes de charge.
Pour pallier a ces pertes de charges on augmente alors le débit de la pompe.
En sommes le chien qui se bouffe la queue lol.
Pour nos modèles au 1/14, on part sur des bases de travail, et sur les rapidités des engins réels pour dimensionner nos circuits et faire en sortes que ça ressemble aux engins réels.
Il va sans dire que plus l'engin est gros, plus ses circuits seront important, telle la pelle que je termine Liebherr 9100 de 108 tonnes de carrières à gros débits de charges.
En faits ces connaissances ne sont pas innées chez moi, il m'a fallut les apprendre petit à petit et faire mes propres expériences, et discuter avec des pro des engins réels, hydrauliciens et conducteurs.
Mais il est bien évident que ma compréhension porte mieux sur ces sujets que sur les programmations informatiques.
Mon atelier à beaucoup changé suite à un déménagement fin 2015, ce qui m'a incité à reprendre des activités aéromodéliste.
Au temps de ma splendeur avant cette date, mon atelier aurait rendu jaloux un professionnel de la mécanique. Mais que des machines conventionnelles, rien de numérique.
Les doubles et triples télécommandes c'était avant les programmables, seules façons de disposer instantanément des toutes les fonctions sur manches que réclament nos engins, en faits j’étais dans l’erreur, car je n'aie que deux mains et ne peut tout commander à la fois.
En faits quand je vais en expos TP, j’essaie de faire un thème, je n’emmène que les engins destinés au thème.
Mais vous n'avez pas encore tout vu ? Lorsque vous verrez tous mes engins vous allez me prendre pour un grand malade, comme disait Patrick à coté, un illuminé.
Oui parfois je me le suis demandé ? Un grand malade pour avoir construit sur 10 ans plus de 30 engins de TP électro hydrauliques et plus de 680 vérins.
Mon forum est référencé sur google, il s'appelle : mini engins rc.fr, et moi je rajoute ma petite entrprise, parce qu'en faits je me suis comporté comme un entrepreneur de TP qui a monté sa boite en fonction des demandes de la clientèle.
Une telle entreprise s'étoffe doucement de divers engins, car il est plus facile de déplacer des tonnes de terre en 5 minutes que sur 20 ans.
Vous verrez ainsi ma grue à tour à cage télescopique de 3200 de haut, 4 m d'envergure filoguidée, ou encore ma dragline géante avec flèche à volée variable de 7 mètres de haut et de 50 kg.